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A l'école (3)

Publié le par Oxymore

Eh bien voilà, j'ai retrouvé mon fameux carton de déménagement et mes photos de classe!

Et, bonne surprise, en retournant les photos, j'ai retrouvé de nombreux noms, car je les avais notés au verso!

Alors, messieurs (beaucoup) et mesdames (un peu, car chez les garçons on ne connaissait pas beaucoup les filles, nous étions séparés!), voici les photos... et les noms, enfin pas tous, rien n'est parfait ; pour les noms manquants, je mets un x; et puis j'avais noté quelques prénoms aussi ; à l'époque, nos instituteurs nous appelaient par nos noms, on n'utilisait pas le prénom (même entre gamins nous nous appelions souvent par nos noms) ; alors, longtemps après, nous déclinions notre identité en donnant notre nom puis notre prénom ; ce n'est que plus tard que je m'étais dit que "prénom" veut dire "avant le nom" ; aussi, dans mon métier, je donnais toujours cette précision et demandais à mes élèves de se présenter ainsi ; on ne dit pas Hugo Victor, De Gaulle Charles ou Mbappé Kylian ; d'accord, ce sont des personnages importants, mais je disais que tout individu est important!

1955 (octobre), maternelle, école du Plateau (la photo est quand même assez abîmée)

1955 (octobre), maternelle, école du Plateau (la photo est quand même assez abîmée)

Voici donc ce que j'avais noté  (désolé pour les prénoms...) : de gauche à droite

¤ en haut : x - Paul - Lori - Rolland - x - votre serviteur - Jaumard - x - x - x - Pêtre - x - Bérat - Guenon

¤ au milieu, debout : x - André Leynaud (Dédé) - x - Curty - x - Redjem - x - Massat (Gérard je crois) - Guérini - Chantal Venet - Gérard Lachenal - x - Curty (il y avait Alain et Jean-Pierre je crois) - Maurice

¤ deuxième rang, assis : Badin - Marc Courcier - x - Guy Barnoin - x - Sakina Redjem - x - Gilbert - x - Mauricette Lachenal - Courcier - Daval - Venet - Benama - Di Marino

¤ premier rang : x - Renaud - Dorey - x - Di Marino - Gilbert Joly - x

1956 (octobre)

1956 (octobre)

¤ en haut : Badin - x - x - Mauricette Lachenal - Roussel - x - x - x (jumelles) - x - Serge Venet - Daval - - Di Marino

¤ au milieu , debout : Gérard Verzieux - De Marinis - Lorisso - Benama - Badin - Colombier - Jean-Jacques Commeau - Christian Curty - André Torgue - Marc Courcier - x - Courcier - x - Pêtre

¤ deuxième rang, assis : x - Evelyne Renaud - x - Hélène Berger - x - Gilbert - x - x - Benama - x - x - Sakina Redjem - x - Jocelyne Leynaud

¤  au premier rang : Massin - Massin - x - Chanoux - Gérard Leynaud - Gilbert - François Martinez - Michel Plantier - votre serviteur - Gérard Massat - Liliane Genevrier - Redjem

1958 (on a sauté une classe...)

1958 (on a sauté une classe...)

¤ en haut : Lori - Paul - x - Jean-Jacques Commeau - André Leynaud - Léger - Gilbert Joly - Alain Badin

¤ au milieu, debout : André Torgue - Redjem - Coste - Curty - Massat - Di Marino - Jean-Pierre Charmettan - Massin - Pêtre

¤ au deuxième rang, assis : Noël Navarro - Gérard Lachenal - Maurice - Rolland - Blanc - Bérat - André Renaud - Guenon - x - Magnard

¤ au premier rang : Roumazeille - Gérard Verzieux - votre serviteur - Dorey - Blache - x 

1960 (octobre)

1960 (octobre)

¤ en haut : Blanc - Pêtre - Roumazeille - Alain Badin - Guy Renaud - Rolland - Ducret

¤ au milieu, debout : Moulin - Bonnet - Charmettan - x - Jean-Jacques Commeau - Massin - Julien Sanchez

¤ au deuxième rang, assis : André Blache - André Torgue - Gérard Verzieux - Gérard Leynaud - Alain Bérat - Gérard Lachenal - x - Léger

¤ au premier rang : Jacques Gussoni - votre serviteur - Edgar Triché - Magnard - Daniel Ramière

1962 (on a encore sauté une classe...)

1962 (on a encore sauté une classe...)

¤ en haut : Lucien Aymard - Ducret - votre serviteur - Guétary - Alain Badin

¤ au milieu, debout : Boully - x - Julien Sanchez - Gréco (le plus grand de nous tous) - Lerat - Jacques Gussoni - Delmas

¤ au deuxième rang, assis : Luizet - Bériot - Boully (junior) - Pêtre - Perrin - Nicoli - Lori 

¤ au premier rang : Patrick Michel - Patrick Bonnardel - Delmas - x - Quadri

N'hésitez pas à m'envoyer les scans de vos (vieilles) photos de classe!

oxymore974@orange.fr ou formulaire de contact (tout-à-fait en bas de l'article)

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La chasse aux aripes

Publié le par Oxymore

Voici l'intégralité du récit de Georges Saunier :

 

J

e voudrais vous parler d’une époque où nos ancêtres feyzinois étaient encore de vrais brûleurs de loups, des Dauphinois farouches et madrés.

On ne vivait pas dans ce temps-là comme à présent. On se rendait visite le soir entre voisins, d’une maison à l’autre. Alors les vieux discutaient autour d’un pot de vin, de l’état des récoltes et des intempéries, tandis que les jeunes chantaient et s’amusaient…

Il y avait toutes sortes de traditions : moisson, vendange, tirage au sort, fête patronale, étaient le prétexte et l’occasion de réjouissances dont les lointains échos nous parviennent encore par nos anciens.

Nos aïeux vivaient très unis mais un peu repliés collectivement sur leur village. L’étranger, et notamment le voisin lyonnais était un peu regardé de travers. En sa présence, les chapeaux s’enfonçaient, les bouches se cousaient et les regards malicieux de nos gens se posaient sans crainte et sans sympathie sur le villageois dont on se défiait confusément.

Un soir terriblement froid de décembre, quelques « Feyzignans » étaient réunis devant un bon feu de cheminée dans la grand’salle d’un ferme des Razes, quand la porte s’ouvrit, livrant passage au Toine accompagné d’un étranger. Les attitudes de nos gars se figèrent, comme si le froid du dehors, entré brutalement avec les visiteurs, les avait saisis…

Le Toine fit reconnaître son compagnon. Les regards s’éclairèrent une seconde, le temps de dévisager l’homme, puis redevinrent aussitôt lointains. A la vérité, le Toine, mauvais mari, voisin irascible et piètre cultivateur, n’était pas plaisant, mais son ami l’était encore moins que lui. Ce dernier, Feyzinois d’adoption parti à Paris depuis un quart de siècle, avait adopté là-bas on ne sait trop quel métier. Il revenait apparemment doré sur tranche mais plein de morgue et de suffisance, encore plus désagréable qu’avant.

Dès les premiers mots, il ne chercha pas à dissimuler son mépris pour les saines traditions de nos vieux et son aversion pour leurs mœurs pleines de sagesse et de mesure. Il se remit ensuite à parler des fastes de Paris, de vie facile, de plaisirs et de farces. Mais il exagérait trop, l’animal ! C’était cousu de fil blanc et à la fin nos gars n’étaient pas dupes de ce lourdaud.

Leurs visages avaient d’abord marqué l’étonnement avec une nuance de regret et d’envie et puis ils s’étaient vite détendus, teintés de scepticisme, puis de goguenardise.

Le Guste avait eu à certain moment un clin d’œil avec ses voisins. Quand le beau parleur eut fini, il se mit à lui poser quelques questions banales d’un air benoît :

- Alors, comme ça, te voilà revenu ?

- Tu vas être des nôtres à présent ?

- Ne vas-tu pas t’ennuyer ?

La conversation prit bon train. Devant le gros malin, nos gens retrouvaient peu à peu leur aplomb.

Sans s’adresser à lui, le Guste parla le premier des aripes… La conversation roula aussitôt là-dessus, car ils avaient tous compris. Un accord tacite s’établissant, ils entreprirent de monter soigneusement la bonne blague aux dépens du Parisien. Chacun des complices renchérissait sur le voisin : - Elles étaient grosses cette année… - Elles n’avaient jamais été aussi bonnes… - Elles se prenaient facilement…

Ils avaient retrouvé leur malice et leur faconde. Le villageois décontenancé ne comprenait pas bien. On lui expliqua tous les détails de la chasse aux aripes, chacun ajoutant le sien… Petit à petit, on l’engagea à participer lui-même à cette chasse fructueuse qui avait lieu la nuit par les grands froids. Je ne sais plus lequel dit que cette nuit-là était justement très favorable.

- Va chercher les sacs ! dit le Guste.

- Tu viens Parisien ? demanda un autre.

Flairant un instant la supercherie, le hâbleur marqua quelque hésitation, mais les gars jouèrent bien la comédie. Il accepta enfin pour ne pas paraître plus fainéant que les autres, et ils partirent par petits groupes…

Le Guste avait entraîné sa victime et lui donnait d’ultimes conseils d’une voix persuasive :

- Tu mouilles bien ton sac !... Tu grimpes sur un arbre… Tu ne bouges plus… Tu n’as plus qu’à attendre…

Le froid était vif. La bise mordait la figure. Les deux chasseurs traversèrent la grand-route et s’engagèrent dans le Bandonnier. Au bout de cinq cents mètres, ils atteignirent un vieux frêne qui dressait ses branches noueuses.

Le Guste parlait bas pour accroître le saisissement de son compagnon.

- Grimpe ! souffla-t-il. Il lui fit la courte échelle puis, le rejoignant, il poussa la complaisance jusqu’à l’installer bien comme il faut, face à la bise, les bras écartés, le sac largement ouvert.

- Patience ! Attends-moi ! Le Guste déjà transi, se laissa glisser sur le sol dur. Il fila d’abord posément, à pas comptés puis, lorsque le tournant du chemin lui cacha sa victime, il détala comme s’il avait le diable à ses trousses et rallia d’un seule traite ses camarades qui l’attendaient en s’ébaudissant dans la salle de la ferme.

L’entrée triomphale du Guste fut acclamée et une expédition se forma qui prit la direction du Bandonnier. Elle se grossit en cours de route de tous les farceurs du quartier…

Sur son arbre, le drôle commençait à la trouver mauvaise, ses doigts collaient au sac, il ne sentait plus ses membres glacés, ne voyait rien venir et tremblait de froid de la tête aux pieds. Mais sa cervelle n’était pas encore paralysée et, réfléchissant enfin, il comprit tout d’un coup qu’il avait été bel et bien mystifié.

Littéralement frigorifié, il allait se décida enfin à sauter de sa branche au moment précis où la caravane débouchait du chemin creux. Le saisissement le cloua un instant de plus sur son perchoir, le temps d’apercevoir et d’ouïr plus de trente lurons subitement déchaînés, qui se tenaient les côtes, l’interpellaient, le huaient, se moquaient, chantaient, vociféraient à qui mieux-mieux !

Il s’enfuit à travers champs et on raconte qu’il ne prolongea pas trop son séjour dans notre pays…

C’est ainsi que s’amusaient de temps à autre nos ancêtres feyzinois, à cette époque, quand ils étaient encore de vrais brûleurs de loups, des Dauphinois farouches et madrés.

Georges Saunier (1944), Feyzin au passé simple, Récits, 1977

web (EcoTree)

web (EcoTree)

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Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Publié le par Oxymore

Entrée du Fort de Feyzin

Entrée du Fort de Feyzin

En attendant le futur musée de Feyzin sur le nouveau site du Fort, nous allons évoquer quelques actions de la Société d'Histoire de Feyzin, à la Maison du Patrimoine (voir à ce sujet article du 7 mai 2010).

Avant l'ouverture, quelques documents relatifs à ses membres.

A tout seigneur, tout honneur. D'abord un texte de Georges Saunier, paru en 1994, dans lequel on retrouve le style concis et plein de sagesse de l'auteur de "Feyzin au passé simple".

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine
Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

La coupe de la Société d'Histoire. Je retrouve avec émotion, sur la photo du bas, mon oncle Dodo (Adolphe Perret)...

En 1997, la participation aux Journées du Patrimoine :

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Inauguration toute proche de la Maison du Patrimoine, un article très intéressant :

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine
Une revue du travail de la Maison du Patrimoine
Une revue du travail de la Maison du Patrimoine
Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Toujours en 1997, l'ouverture, enfin (voir aussi dans ce blog l'article cité ci-dessus) :

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Et à propos des films de la Société Lumière, cet encart important :

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Quelques-unes des expositions successives :

Hommage aux pompiers :

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine
Une revue du travail de la Maison du Patrimoine
Et à propos des pompiers, cet article du Progrès

Et à propos des pompiers, cet article du Progrès

La manivelle à la ferme :

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine
Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Le patrimoine des métiers :

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Au temps des Romains :

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Sylviane Gay (présidente de la Société d'Histoire) sur TLM (chaîne locale lyonnaise) :

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Et à propos des "aripes"...

Une revue du travail de la Maison du Patrimoine

Je vous livrerai dans un prochain article le succulent texte de Georges Saunier sur la chasse aux aripes...

Enfin, une récente acquisition de la Maison du Patrimoine, un tableau peint à la fin du 19e siècle :

Photo de C.L.

Photo de C.L.

Le passé est un bel endroit à visiter, mais certainement pas un bon endroit pour rester

Le passé est un bel endroit à visiter, mais certainement pas un bon endroit pour rester

Et à propos de musée sur Feyzin, n'oubliez pas, si ce n'est fait, de visiter celui de Pierre Bailly (rue Thomas) !

Documents de Dominique Bailly

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1936, grèves à Lumière

Publié le par Oxymore

En mai 1936, le nouveau gouvernement élu du Front Populaire doit faire faire à un vaste mouvement de  revendications en France. Les accords de Matignon, en juin, satisfont la plupart des doléances des travailleurs, et débouchent sur l'octroi (inattendu) de deux semaines de congés payés aux salariés.

L'usine Lumière de Feyzin n'est pas épargnée par le mouvement populaire. Le document qui suit (envoyé par Dominique) témoigne de ces jours-là.

Bulletin municipal, 1986

Bulletin municipal, 1986

Le témoignage anonyme écrit de façon manuscrite est fort intéressant. Et si les gens de droite appelaient à cette occasion  le Ministère du Travail celui des Loisirs, il y eut des redites dans les années Mitterrand, car j'ai entendu mieux, le Ministère du travail étant appelé par la droite le Ministère des Fainéants !

J'ai entendu parler de cette Madame Astic (qui a prêté la photo du document ci-dessus), voici sa photo en 1936 :

1936, grèves à Lumière

Je sais juste que c'était la mère de Madame Chamontin, notre voisine. Peut-être était-elle cadre à Lumière, avec Monsieur Fournier, le père d'Andrée.

Nous avons dans la famille cette photo de juin 1936 :

Droits réservés

Droits réservés

Il s'agit d'un groupe de jeunes ouvrières (au centre, ma mère, accoudée, âgée de 22 ans) dans un atelier occupé ; il semble qu'elles aient utilisé les plaques de gélatine pour se confectionner des couvre-chefs, il n'y avait pas que l'accordéon et le bal musette, il fallait bien passer le temps !

web (gouvernement.fr)

web (gouvernement.fr)

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A l'école (2)

Publié le par Oxymore

A l'école (2)

Thierry, un lecteur fidèle, a répondu à ma proposition d'envoi de photos de classe !

Je publie celle qu'il m'a envoyée et je l'en remercie vivement. Voici in extenso son message :

"Votre blog est une incroyable source d'émotions pour moi qui n'ai passé
que 2 fois 3 ans à Feyzin, de 1963 à 1966 puis de 1968 a 1971.

Tous les articles me ramènent à mon enfance, et une simple carte postale
me fait dire "tiens, je devais être là le jour où le photographe a pris
la Grande Serve (en face de la raffinerie en construction) depuis le ciel.
Votre blog fait ressurgir des souvenirs enfouis sous 50 à 60 ans de vie.

J'ai eu l'occasion de poster quelques commentaires sur votre blog,
notamment sur les articles liés à la raffinerie dont je n'oublierai
jamais le 4 janvier 1966.

J'ai retrouvé une photo de classe de 1964-65. Photo de CM2, noté 1ère
classe car il y avait aussi les fin d'études pour ceux qui
n'empruntaient pas le chemin du collège en 6ème et qui terminaient avec
le certificat d'études. J’étais à l'actuelle école G. Brassens, mais
dans des salles provisoires, genre algéco de l’époque, avec le poêle à
bois. Des noms d'instituteurs me reviennent : M. Henri, très sévère,
dont la punition préférée était de nous faire asseoir dans une corbeille
à papier remplie de houx... Certains étaient des abonnés à cette
punition, je crois y avoir échappé. Et surtout Madame Deceivre,
institutrice en CM2, d'une grande patience et qui m'a fait aimer
l’école. Je n'ai jamais eu M. Mussano.

J'aurais bien du mal à mettre un nom sur chaque visage à l'exception du
mien (je suis le premier assis à gauche au 2ème rang à partir du bas).
Je sais simplement qu'il y avait un fils Civard, le boucher de Feyzin,
et quelques autres qui, comme moi, venaient du sud avec la horde des
nouveaux arrivants des entreprises EGTH pour le canal, et GTM pour le
barrage de Pierre-Bénite. Le bâtiment isolé de la Grande Serve, c’était
pour les gens du canal (mon père était topographe sur le canal), et les
trois autres bâtiments pour les gens du Barrage. si certains de vos
lecteurs s'y reconnaissent, tant mieux

Merci pour votre blog qui maintient en vie un souvenir de plus en plus
éloigné, de plus en plus fugace."

J'ai été très touché par ce message. Je me souviens, Thierry, que vous avez posté des commentaires sur mon blog, et vous aviez parlé de la Grande Serve et de votre séjour d'enfant et d'adolescent pendant quelques années à Feyzin. Je me souviens aussi très bien de tous ces camarades d'école qui arrivaient à cette époque, dont les parents travaillaient aux différents chantiers de la transformation industrielle de Feyzin et des environs.

On est un peu atterré par ce souvenir de punition que vous évoquez... Quant aux noms sur la photo, c'est bien sûr difficile de les retrouver, près de 60 ans après... Il faudrait que je demande à Marie-Paule, qui connaît tout le Feyzin d'avant ! Pour ma part, j'ai reconnu quelques garçons (Ducret, Venet, Sublet) et d'autres sans pouvoir mettre un nom.

Merci Thierry pour ce beau message et pour la photo (je me suis permis de publier tout ça en pensant que mes lecteurs apprécieront).

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Et revoilà les CPA (cartes postales anciennes)

Publié le par Oxymore

Je vous avais dit qu'après la révision de mon blog, j'ai dû revoir toutes mes archives "feyzinoises" de façon drastique. Je suis redevenu propriétaire de nombreux fichiers, car il arrive en informatique, surtout lorsque vous changez de matériel, donc de stockage, que des fichiers ne vous appartiennent plus, ils sont présents mais plus visibles ; une série de manipulations fastidieuses permet enfin d'en reprendre possession, j'entends toujours de manière informatique ; c'est ainsi que j'ai (re)découvert des photos ou des documents oubliés ; c'est un peu comme lorsqu'on décide de faire du ménage dans le vieux grenier, et qu'on retrouve de vieux souvenirs empoussiérés...

J'ai supprimé de nombreux doublons, et j'ai classé tout ça, si possible en respectant mes correspondants, qui m'avaient envoyé ces documents ; mais dans quelques rares cas, ça n'a pas toujours été possible.

Et de nouveau je souhaite vous faire partager quelques-uns de ces documents.

Donc voici quelques cartes postales anciennes de Feyzin, que je ne crois pas avoir publié dans ce blog.

"Un bonjour de Feyzin" (avec des roses, bien sûr), carte qui a voyagé du côté de Tarare, d'après le cachet de la poste

"Un bonjour de Feyzin" (avec des roses, bien sûr), carte qui a voyagé du côté de Tarare, d'après le cachet de la poste

Beauregard (et le Feyzin agricole d'alors)

Beauregard (et le Feyzin agricole d'alors)

L'ancienne mairie, début 20e ; qui sont ces enfants, des écoliers? (voir article du 27 mars 2022)

L'ancienne mairie, début 20e ; qui sont ces enfants, des écoliers? (voir article du 27 mars 2022)

Le pont des Gorges (photo Combier)

Le pont des Gorges (photo Combier)

La Bégude, début 20e

La Bégude, début 20e

Et une photo postérieure, avec le café Vernay, à gauche, peut-être années 1950 (photo Combier)

Et une photo postérieure, avec le café Vernay, à gauche, peut-être années 1950 (photo Combier)

La place de la Bégude, avec la "bascule" à droite ; et la même place, de nos jours
La place de la Bégude, avec la "bascule" à droite ; et la même place, de nos jours

La place de la Bégude, avec la "bascule" à droite ; et la même place, de nos jours

Les Razes ; au fond, l'allée du Rhône, alors "allée des peupliers" (puis "allée des platanes")

Les Razes ; au fond, l'allée du Rhône, alors "allée des peupliers" (puis "allée des platanes")

La gare, avec deux voies, une rare photo colorisée

La gare, avec deux voies, une rare photo colorisée

La rue des Razes ; ma mère disait à propos de cette carte que l'un des enfants pouvait être mon oncle Albert Ayme (on aperçoit à gauche la maison familiale)

La rue des Razes ; ma mère disait à propos de cette carte que l'un des enfants pouvait être mon oncle Albert Ayme (on aperçoit à gauche la maison familiale)

De nouveau une comparaison ancien-moderne pour la rue des Razes

De nouveau une comparaison ancien-moderne pour la rue des Razes

La rue Fine, hier et aujourd'hui
La rue Fine, hier et aujourd'hui

La rue Fine, hier et aujourd'hui

La place des Razes, aujourd'hui place Claudius-Béry

La place des Razes, aujourd'hui place Claudius-Béry

L'ancienne route de Sérézin ; j'aime bien sur ces photos comme les gens prenaient la pose devant le photographe

L'ancienne route de Sérézin ; j'aime bien sur ces photos comme les gens prenaient la pose devant le photographe

Un peu plus loin, en allant au quartier du Thomas

Un peu plus loin, en allant au quartier du Thomas

Quartier du Rhône (usine Planchon) ; cette expéditrice écrit être la cousine de Mme Paillet, de la poterie de Feyzin (collection C.L.)
Quartier du Rhône (usine Planchon) ; cette expéditrice écrit être la cousine de Mme Paillet, de la poterie de Feyzin (collection C.L.)

Quartier du Rhône (usine Planchon) ; cette expéditrice écrit être la cousine de Mme Paillet, de la poterie de Feyzin (collection C.L.)

Le bac à traille Feyzin-Irigny, sur le Rhône, photo légèrement colorisée de Jean Combier

Le bac à traille Feyzin-Irigny, sur le Rhône, photo légèrement colorisée de Jean Combier

Le quartier Lumière, entre l'usine Lumière et Planchon (aujourd'hui Plymouth)

Le quartier Lumière, entre l'usine Lumière et Planchon (aujourd'hui Plymouth)

Qui dit cartes postales dit aussi photos ; il y a donc aussi les photos anciennes, qui ne furent pas, à quelques exceptions près, publiées en cartes postales.

J'en ai retrouvé plusieurs.

D'abord ces trois photos magnifiques de M. Basson, qui a photographié Feyzin dans les années 1950-1960. Je crois me souvenir que Georges Saunier le connaissait, il en a parlé dans ses "Feyzin au passé simple". D'où me proviennent ces photos? Je n'en ai pas souvenir.

L'ancienne ancienne mairie de Feyzin, Chemin Sous Gournay, qui fut habitée par la famille Commeau, avant la démolition dans les années 1960 ; la croix devant la bâtisse fut conservée, mais déplacée sur la droite

L'ancienne ancienne mairie de Feyzin, Chemin Sous Gournay, qui fut habitée par la famille Commeau, avant la démolition dans les années 1960 ; la croix devant la bâtisse fut conservée, mais déplacée sur la droite

Une vue unique du Château de l'Ile ; au centre, on aperçoit l'imposant portail Louis XIII, qui ne fut même pas conservé lors de la démolition

Une vue unique du Château de l'Ile ; au centre, on aperçoit l'imposant portail Louis XIII, qui ne fut même pas conservé lors de la démolition

Le quartier Lumière, au printemps semble-t-il, avec les automobiles d'époque

Le quartier Lumière, au printemps semble-t-il, avec les automobiles d'époque

La photo suivante représente la "Maison blanche", qui fut une mythique auberge, se trouvant après la gravière quand on allait "au Rhône". Cette photo serait de Robert Sublet. Elle a circulé sur internet lors des Journées du Patrimoine ("Si Feyzin m'était conté").

La photo a dû être prise en hiver (mais en quelle année?)

La photo a dû être prise en hiver (mais en quelle année?)

Il existe un tableau représentant la Maison blanche, mais je n'ai aucune information sur cette peinture

Il existe un tableau représentant la Maison blanche, mais je n'ai aucune information sur cette peinture

Je pense que cette photo provient de la collection de C.L. ; c'est aujourd'hui l'emplacement du lotissement Le Mozart

Je pense que cette photo provient de la collection de C.L. ; c'est aujourd'hui l'emplacement du lotissement Le Mozart

Cette photo, qui a servi pour une rare carte postale, semble avoir été prise sur l'allée du Rhône (collection C.L.)

Cette photo, qui a servi pour une rare carte postale, semble avoir été prise sur l'allée du Rhône (collection C.L.)

Deux photos de militaires au Fort de Feyzin (collection C.L.)
Deux photos de militaires au Fort de Feyzin (collection C.L.)

Deux photos de militaires au Fort de Feyzin (collection C.L.)

Les photos suivante proviennent de Delcampe (www.delcampe.net) ; elles sont censées concerner Feyzin, mais je n'ai aucune information au sujet de ces photos...

Et revoilà les CPA (cartes postales anciennes)
Et revoilà les CPA (cartes postales anciennes)
Et revoilà les CPA (cartes postales anciennes)
Et revoilà les CPA (cartes postales anciennes)
Les conscrits? C'est un sujet fréquent de photos dans les villages et communes

Les conscrits? C'est un sujet fréquent de photos dans les villages et communes

(collection C.L. pour cette photo-ci)

(collection C.L. pour cette photo-ci)

Les Sauveteurs? ou la fanfare?

Les Sauveteurs? ou la fanfare?

A propos de fanfare... A environ 70 années d'écart au même endroit... (photo 1 : Pierre Verrier, DR) - photo 2 : D.B. juin 2007
A propos de fanfare... A environ 70 années d'écart au même endroit... (photo 1 : Pierre Verrier, DR) - photo 2 : D.B. juin 2007

A propos de fanfare... A environ 70 années d'écart au même endroit... (photo 1 : Pierre Verrier, DR) - photo 2 : D.B. juin 2007

Là, c'est bien à Feyzin, on reconnaît les murs de l'église (Delcampe)

Là, c'est bien à Feyzin, on reconnaît les murs de l'église (Delcampe)

Savez-vous qu'on peut voir des cartes postales anciennes de Feyzin sur geneanet, le site de référence sur la généalogie? (www.geneanet.org) Ce site rassemble de très nombreux documents (généralement accessibles par tous) sur tout ce qui concerne les recherches familiales (un demi-million de cartes postales! Aller sur le blog du site et taper cartes postales dans "rechercher").

Pour finir aujourd'hui, je vous donne quelques informations de Dominique Bailly sur le passé de Feyzin.

La charcuterie Roux-Soignat : (voir affiche publicitaire dans l'article du 18 mars dernier)

Les Etablissement Roux-Soignat

Les Etablissement Roux-Soignat

Dominique écrit :
 
"A propos de cette entreprise, ils possédaient une succursale à Feyzin, chemin de Beauregard, au château de Hurlevent. D'ailleurs on trouve sa représentation sur leurs factures des années 20.
Au premier plan, la voie ferrée qui ne compte que deux voies (passage de deux à quatre voies vers 1910 si je ne me trompe, ce qui daterait la vue d'avant 1910).
Au second plan le chemin du vieux collège qui existe toujours.
A noter le mur d'enceinte au pied du domaine, de part et d'autre du raidillon qui monte jusqu'au chemin de Beauregard en passant sous le pont en pierre. Celui-ci faisait la liaison entre les parcs du château et des dépendances.  De nos jours, le petit pont de pierre et les piliers du portail de droite sont encore debout. Le mur d'enceinte s'est dégradé et a perdu son crépi.
A droite, dans le lointain, on peut voir le clocher de l'église de Feyzin.
L'élevage des cochons devait se dérouler dans la partie gauche du domaine. J'ai entendu dire que les caves du château auraient servi d'abattoir."

Une autre information étonnante de Dominique concerne une dame célèbre :

"Qui ne connait Liliane Bettencourt, née Schueller, mais sais-tu qu’elle avait des ancêtres qui vécurent à Feyzin ?

Son grand-père maternel, Emile Doncieux était distillateur à Paris et fils d’un marchand de vin, Louis Doncieux né à Feyzin le 1er août 1835.

Ce dernier monta à Paris où il épousa Anne-Madeleine Feinte. 

Les parents de Louis, Jean-Jérôme Doncieux né à Villemoirieux (Isère) et Françoise Ollier, née à Heyrieux (Isère), s’étaient mariés à Feyzin cette même année 1835.  

Les Doncieux étaient cultivateurs dans le village et tous deux illettrés. La mère, était la fille de Balthazard Ollier, coquetier à Feyzin.  

On trouve plus de détails sur ses ancêtres en allant sur les site de généalogie comme généanet."

Liliane Bettencourt (photo Europe 1)

Liliane Bettencourt (photo Europe 1)

Et comme toujours, Dominique m'envoie de nombreuses informations que l'on peut trouver sur internet :

- un site où l'on peut admirer des vues en trois dimensions de plusieurs édifices de la commune :

https://3dwarehouse.sketchup.com/model/36a662c9d3a6ac606195c685283992cf/Ch%C3%A2teau-et-Ecole-de-musique-%C3%A0-Feyzin

- un lien vers un ouvrage sur l'industrialisation de Feyzin: https://books.openedition.org/pur/111287?lang=fr

 
Le point de départ de notre enquête part d’un étonnement : la raffinerie de Feyzin au sud de Lyon n’a fait l’objet que de peu de contestations, non seulement avant mais également après la catastrophe de 1966. Les associations de riverains, contrairement à ce qui a pu se passer ailleurs dans les villes voisines, sont restées peu visibles. Au demeurant, l’implantation et le maintien de cette raffinerie sont présentés dans les rapports officiels et les rares articles de presse retrouvés comme al...
books.openedition.org

- un lien vers un article du Progrès sur Devoir de mémoire et citoyenneté (Feyzin, Europe)

 
Devoir de mémoire et citoyenneté organisé le samedi 17 septembre par Feyzin, Europe à Feyzin, ferme-musée Le Mas des Razes
www.leprogres.fr

 

Crédits : collection personnelle de cartes postales anciennes et collections privées (droits réservés), Delcampe

Merci à Dominique Bailly pour les informations ci-dessus

Pour me contacter : oxymore974@orange.fr 

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Artisans et commerçants, années 1960-70

Publié le par Oxymore

Nous avions déjà parlé dans ce blog de nombreux artisans et commerçants de Feyzin, depuis le début du 20e siècle (voir articles du 17 août 2009 et du 29 octobre 2018), nous avions aussi parlé de ces activités d'une autre époque. Mais plus près de nous, la tradition des artisans et commerçants s'est perpétuée. J'ai reçu de Dominique Bailly quelques "enseignes" des années 1960-1970, que je vous détaille ci-dessous :

Curty Combustibles aux Razes et Curty Blanchisserie et arts ménagers sur la RN 7
Curty Combustibles aux Razes et Curty Blanchisserie et arts ménagers sur la RN 7
Curty Combustibles aux Razes et Curty Blanchisserie et arts ménagers sur la RN 7
Curty Combustibles aux Razes et Curty Blanchisserie et arts ménagers sur la RN 7
Curty Combustibles aux Razes et Curty Blanchisserie et arts ménagers sur la RN 7
Curty Combustibles aux Razes et Curty Blanchisserie et arts ménagers sur la RN 7

Curty Combustibles aux Razes et Curty Blanchisserie et arts ménagers sur la RN 7

Caillat, mécanique automobile, aux Razes

Caillat, mécanique automobile, aux Razes

Perret (prénommé Pierre, si, si...), électroménager, sur la RN 7

Perret (prénommé Pierre, si, si...), électroménager, sur la RN 7

Les Etablissements Sublet, aux Razes (camping et caravaning) en 1972 et 1974 pour les documents ci-dessus
Les Etablissements Sublet, aux Razes (camping et caravaning) en 1972 et 1974 pour les documents ci-dessus

Les Etablissements Sublet, aux Razes (camping et caravaning) en 1972 et 1974 pour les documents ci-dessus

Rhône-Gaz, aux Razes
Rhône-Gaz, aux Razes

Rhône-Gaz, aux Razes

Boujon, plombier zingueur chauffagiste (on ne se rappelle plus où, dans Feyzin)

Boujon, plombier zingueur chauffagiste (on ne se rappelle plus où, dans Feyzin)

Buisson, bar-tabac à La Bégude

Buisson, bar-tabac à La Bégude

Et Chez Maurice, bar-restaurant aux Razes (les bâtiments viennent d'être écroulés)

Et Chez Maurice, bar-restaurant aux Razes (les bâtiments viennent d'être écroulés)

Il y en avait bien d'autres... Je me souviens que mes parents, en cas de nécessité, faisaient appel à quelques-uns de ces artisans.

Dominique conserve tout sur Feyzin, c'est fabuleux (et je le remercie encore pour ses envois)!

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Le Cercle de Feyzin, quelques photos

Publié le par Oxymore

Ma soeur La D'nise, qui, à son époque, fut presque "affidée" au Cercle de Feyzin, m'avait envoyé quelques photos, témoignages nostalgiques de quelques-unes des nombreuses activités de cette association. J'ai eu un peu de mal pour les "rénover" (car formats très petits) mais les voici ci-dessous :

Cette photo doit dater de 1945

Cette photo doit dater de 1945

Commentaire de ma soeur : "Dans la cour du Cercle, moi au centre, du haut de mes trois ans ; à partir de la gauche, Yvonne Feschet, les jumelles de la grand-mère Chapat, France Reynaud (future Mme Varambier), et ?..."

Sans doute de la même époque, deux petits chats (ma soeur et...?)

Sans doute de la même époque, deux petits chats (ma soeur et...?)

Danses folkloriques (french cancan, danses provinciales ; mais la seconde photo, ce n'est pas au Cercle mais à Communay)
Danses folkloriques (french cancan, danses provinciales ; mais la seconde photo, ce n'est pas au Cercle mais à Communay)

Danses folkloriques (french cancan, danses provinciales ; mais la seconde photo, ce n'est pas au Cercle mais à Communay)

Bals costumés (photos déjà parues dans ce blog)
Bals costumés (photos déjà parues dans ce blog)

Bals costumés (photos déjà parues dans ce blog)

Spectacles...

Spectacles...

Ci-dessous, c'est Maurice Faure, à la guitare (*)

(*) Maurice est décédé le mois passé d'un infarctus

Le Cercle de Feyzin, quelques photos
Musique : l'illustre orchestre inconnu (je veux dire de nos jours) "Les Quatre-Quarts"

Musique : l'illustre orchestre inconnu (je veux dire de nos jours) "Les Quatre-Quarts"

Le Cercle de Feyzin, quelques photos

Les 20 ans de ma frangine Nicole. C'était le temps des sauteries, des boums (on disait même au début "surboums")

Merci à ma soeur pour ces photos. Tous droits réservés

Sur les activités du Cercle de Feyzin, voir dans ce blog articles des 1, 4 et 20 janvier 2009, du 9 mars 2009 et du 3 mars 2021

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Feyzin aérien

Publié le par Oxymore

Voler, planer dans le ciel... Les hommes ont toujours été fascinés par ce qu'on pouvait voir du ciel, comme les oiseaux avaient la faculté de le faire. Voir le monde en prenant de la hauteur, voilà qui fut possible grâce à l'invention de l'aéronef, l'avion de nos jours. Puis avec la conquête spatiale, nous voilà à l'ère des nombreux satellites qui gravitent autour de notre planète, pour nous informer (météo, photo ou vidéo, géopolitique, etc.).

Très vite, au 20e siècle, la photographie aérienne prit un essor considérable. On photographiait le monde "vu du ciel", et ces photos étaient publiées sous forme de nombreuses cartes postales.

On a pu voir dans ce blog la reproduction de quelques cartes aériennes de Feyzin. Aujourd'hui, je vous invite à un petit voyage pour (re)découvrir Feyzin vu d'en haut. Notre compilation se présentera grosso modo du plus récent au plus ancien.

L'image satellite de Feyzin (Esri) On voit au centre de la photo l'imposant Fort de la ville

L'image satellite de Feyzin (Esri) On voit au centre de la photo l'imposant Fort de la ville

D'autres images plus anciennes, collectées par C.L. :

Encore le Fort qui domine, les espaces agricoles, le Rhône
Encore le Fort qui domine, les espaces agricoles, le Rhône
Encore le Fort qui domine, les espaces agricoles, le Rhône

Encore le Fort qui domine, les espaces agricoles, le Rhône

Et puis notre voyage en avion commence (les cartes postales ci-dessous datent des années 1960-1980)

Le nord de Feyzin et au fond la ZUP des Minguettes

Le nord de Feyzin et au fond la ZUP des Minguettes

Le sud feyzinois

Le sud feyzinois

Pas encore de raffinerie...

Pas encore de raffinerie...

Feyzin le haut, en noir et blanc

Feyzin le haut, en noir et blanc

Encore le haut, avec l'église

Encore le haut, avec l'église

Un autre point de vue

Un autre point de vue

Nouveaux logements

Nouveaux logements

Les Figuières

Les Figuières

Les Maures

Les Maures

Les Maures encore. Ah, voilà la raffinerie, avec 4 cheminées

Les Maures encore. Ah, voilà la raffinerie, avec 4 cheminées

Encore les Figuières. La raffinerie a 8 cheminées à présent

Encore les Figuières. La raffinerie a 8 cheminées à présent

Vignettes et Figuières

Vignettes et Figuières

Restons dans le haut : la RN 7

Restons dans le haut : la RN 7

La Bégude

La Bégude

Le château de la Bégude

Le château de la Bégude

Le quartier de l'église

Le quartier de l'église

Un autre point de vue

Un autre point de vue

Descendons vers le bas

Descendons vers le bas

La rue Jean Bouin

La rue Jean Bouin

Le long de la voie ferrée

Le long de la voie ferrée

La rue Hector Berlioz

La rue Hector Berlioz

Les Verchères

Les Verchères

Les Razes

Les Razes

La rue Georges Ladoire

La rue Georges Ladoire

La piscine, le stade Jean Bouin

La piscine, le stade Jean Bouin

Vue sur la raffinerie, avec une 9e cheminée (et la torchère qui pollue...)

Vue sur la raffinerie, avec une 9e cheminée (et la torchère qui pollue...)

Ce par quoi Feyzin est connu...
Ce par quoi Feyzin est connu...
Ce par quoi Feyzin est connu...

Ce par quoi Feyzin est connu...

Eloignons-nous un moment...

Eloignons-nous un moment...

Avec les cartes postale aériennes, les expéditeurs indiquaient parfois par une croix sur la photo un lieu précis, par exemple là où se trouvait leur habitation.

La majorité de ces cartes postales sont des cartes CIM (Combier Imprimeur Mâcon). L'entreprise de Jean Combier avait pratiquement le monopole de la prise de vue aérienne pendant les "Trentes Glorieuses" (1945-1975). Il possédait ses avions pour photographier tout le pays.

Portrait de Jean Combier, in "Un siècle de cartes postales"

Portrait de Jean Combier, in "Un siècle de cartes postales"

L'ouvrage cité ci-dessus a fait l'objet d'un article dans ce blog (voir 12 janvier 2009). Marc Combier, auteur, raconte entre autres comment l'entreprise de son père s'y prenait pour les vues aériennes.

Le pilote Gilles Balligand, le photographe Michel Glatz, qui prit plus de 500 000 clichés aériens! (photo tirée du livre)

Le pilote Gilles Balligand, le photographe Michel Glatz, qui prit plus de 500 000 clichés aériens! (photo tirée du livre)

Il est à noter que la famille de Jean Combier fit don en 1974 de 1 500 000 clichés de l'entreprise CIM (dont les plus anciens datent de 1908) au Musée Nicéphore Niépce à Châlons-sur-Saône.

L'ouvrage de Marc Combier est une référence pour les cartes postales contemporaines en France (2005, Editions Alternatives)

Feyzin aérien

J'ai écrit au début que nous finirions par du plus ancien. Donc suite et fin de notre compilation...

La Bégude - Les Razes
La Bégude - Les Razes

La Bégude - Les Razes

Les usines Lumière

Les usines Lumière

Feyzin aérien
Feyzin aérien

Ces deux belles dernières cartes postales sont exceptionnelles, car elles nous montrent, bien sûr vu de haut, le Feyzin d'autrefois, celui que nous ne cessons d'évoquer dans ce blog, celui que racontent aussi d'anciens Feyzinois (comme Pierre Bailly ou d'autres), et mes précieux contributeurs comme Dominique Bailly, C.L. et Marie-Paule Boria (et tous ceux qui m'ont aidé à rédiger les articles).

Si vous regardez bien ces deux vues, vous finirez par voir la gravière et les bords du Rhône... C'est quand même autre chose que les cheminées et les cuves de la raffinerie...

De nos jours, la carte postale aérienne n'existe presque plus. D'ailleurs nous avons non plus des avions, mais des drones pour filmer ou photographier nos contrées. Et puis aujourd'hui on n'écrit plus que des textos, recevoir une carte postale dans la boîte aux lettres est devenu fort rare... En cherchant sur internet, on n'a pas grand chose si on recherche des vues aériennes de nos villages (1)

Les cartes postales qui illustrent cet article proviennent de mes contributeurs au blog ou de ma collection personnelle, certaines de Delcampe (https://www.delcampe.net/fr/collections/cartes-postales)

(1) Ce faisant, j'ai noté que certaines des illustrations de ce blog, notamment les cartes postales, apparaissent sur les moteurs de recherche, avec pas toujours la mention de leur origine...

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A l'école!

Publié le par Oxymore

Nous avons été les uns les autres à l'école de la République (ou à l'école privée) et, comme le veut la tradition, nous avons toutes et tous participé à la photo de classe, chaque année scolaire. Nos parents ont acheté la photo, et comme lorsqu'on regarde parfois d'anciennes photos de famille, nous tombons sur ces souvenirs d'enfance avec parfois beaucoup de bonheur. On retrouve celles et ceux qu'on a côtoyés sur les bancs d'école, les copines et les copains avec qui on a partagé des moments plaisants ou non, les jeux à la récréation, parfois les trajets, on revoit son maître ou sa maîtresse quand ceux-ci voulaient prendre la pose avec nous...

J'ai conservé plusieurs de ces photos, mais elles sont encore dans un carton de déménagement... Mais j'en ai retrouvé dans mes archives numériques, et je voudrais vous les faire partager ici (du moins celles de Feyzin).

A l'école du Plateau (1955)

A l'école du Plateau (1955)

Devant les nouveaux bâtiments de l'école du Plateau (1958)

Devant les nouveaux bâtiments de l'école du Plateau (1958)

Le cours moyen (1960)

Le cours moyen (1960)

Et celle-ci aussi (mais je n'y suis pas, puisque je suis sur la photo du dessus), peut être le CP, en 1960

Et celle-ci aussi (mais je n'y suis pas, puisque je suis sur la photo du dessus), peut être le CP, en 1960

Bien sûr, il ne s'agissait que de l'école des garçons, car ce n'était pas encore mixte... Nos instituteurs s'appelaient M. et Mme Barbier, M. Mussano, et M. Fontaine, que nous avions au CP et qui nous terrorisait avec ses coups de règle sur les doigts... Mais je n'oublie pas l'encre violette dans les encriers fichés sur les pupitres, et bien sûr le gros poêle rougeoyant l'hiver au fond de la classe.

Au Plateau, l'école des filles fut longtemps dirigée par Madame Marion (dont le bâtiment devint la Maison du Patrimoine). Et puis il n'y avait alors à Feyzin qu'un groupe scolaire au Plateau (garçons-filles) et l'école privée, qui se trouvait un peu plus loin, rue de la Garenne. Par la suite fut créé le Groupe scolaire de la Tour, puis celui des Razes (G.S. Georges Brassens, avec nouvelle localisation au début des années 2000), puis le G.S. des Géraniums, et enfin le G.S. des Grandes Terres, à Champlantier.

L'école de la Tour ouvrit en 1959. Mais l'idée date de 1928 et il y eut tant de "tergiversations" dans les conseils municipaux pour la création de l'école qu'il fallut plus de 30 ans avant qu'elle existe ! (source : Bernadette Ramillier, dans "Chroniques de Feyzin", tome 1)

Sur la photo qui suit, on nous voit avec les filles, en 1956, peut-être les avait-on appelées pour la photo (nous sommes bien dans les locaux de l'école des garçons)

A l'école!

Alors, Messieurs ou Mesdames, vous avez retrouvé votre trombine sur ces photos? Ca ne fait jamais que moins de 70 ans...

Peut-être avez-vous conservé vos photos de classe, et si ça vous amuse, vous pouvez m'envoyer des scans (avec commentaire) pour je les publie dans ce blog (via formulaire de contact ou oxymore974@orange.fr)

Je vous livre encore trois photos de classe beaucoup plus anciennes. La première n'est pas datée, il semblerait que ce soit au Plateau, peut-être l'ancienne mairie.

Collection C.L.

Collection C.L.

Pour la deuxième, en zoomant sur le cliché, j'ai cru discerner la date sur l'ardoise que porte le petit garçon en bas au centre de la photo : 1915. Cette fois, je suis presque sûr que la localisation est l'ancienne mairie du Plateau, devant l'entrée, où l'on faisait classe jusque dans les années 1950. Remarquez les affiches sur les murs...

(je n'ai pas souvenir de la provenance de cette photo...)

(je n'ai pas souvenir de la provenance de cette photo...)

Encore devant l'ancienne mairie (mais je n'ai pas pu lire la date sur l'écriteau)

Encore devant l'ancienne mairie (mais je n'ai pas pu lire la date sur l'écriteau)

 

Petit message : Chers lecteurs, chères lectrices, voilà que j'ai presque fini l'opération de révision de mon blog. Relecture, correction de fautes (même d'orthographe!), recadrage des photos et retouches de luminosité, nouvelle typographie, ajout de documents et de notes, insertion des vidéos, etc. Je n'ai pas voulu changer l'apparence de mon "thème" de blog, pour ne pas vous dérouter. Il me reste encore quelques modifications à effectuer et des vidéos à retrouver. J'espère que vous pourrez bénéficier d'une lecture plus agréable, et si vous avez l'occasion de lire ou relire certains articles, vous pouvez me faire part de vos impressions, critiques et suggestions!

Autre nouveauté : le blog est maintenant en https, c'est-à-dire qu'il est en mode sécurisé lorsque vous l'ouvrez pour le consulter.

A l'école!
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