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Publié le par Oxymore

 

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Le Château de l'Isle (compléments)

Publié le par Oxymore

Il faut donc revenir à l'article publié le 26 décembre 2009. J'ai eu des informations de la part de Dominique Bailly.

Celui-ci avait eu un appel téléphonique de Madame Nicole BLEIN, qui lui avait dit que la photo du château de l'Isle, dans l'article, était sa propriété. Je l'avais prise dans le recueil de Georges Saunier, "Feyzin au passé simple" ; les photos et reproductions de cartes postales de ce recueil étaient de Robert SUBLET. Sans doute Madame Blein avait dû prêter la photo en question à Robert Sublet.

La voici donc, mais "on rend à César..."

Vue aérienne du Château de l'Isle (photo propriété Nicole Blein)

Vue aérienne du Château de l'Isle (photo propriété Nicole Blein)

L'arrière grand-père de Madame Blein s'appelait Varlot. Comme il chantait souvent des airs d'opéra, on l'avait surnommé le "Père Dig Don" (c'est de son temps qu'on a appelé le château de l'Isle le "château Diguedon"). Et Madame Blein nous montre cette photo de son arrière grand-père, légendée "Le père Dig Don, Châtelain de l'Ile" (photo datée du 5 octobre 1935)

Photo propriété Nicole Blein

Photo propriété Nicole Blein

Deux autres photos (non datées) nous sont proposées par Madame Blein ; la première est prise du sud lors d'une crue du Rhône (les légendes manuscrites sont de Madame Blein)...

Le Château de l'Isle (compléments)
Le Château de l'Isle (compléments)

... et la seconde est prise du nord-ouest

 

Le Château de l'Isle (compléments)
Le Château de l'Isle (compléments)

Tout a été détruit en 1961 pour le chantier de la raffinerie. On n'a même pas conservé le magnifique portail Louis XIII de l'entrée du château (comme l'avait préconisé Georges Saunier)...

Photo Robert Sublet (parue dans "Feyzin au passé simple", Georges Saunier)

Photo Robert Sublet (parue dans "Feyzin au passé simple", Georges Saunier)

Et voici ce qu'est devenue la vallée après son industrialisation ; pas très poétique...

Vue aérienne de la vallée prise de l'échangeur de Solaize

Vue aérienne de la vallée prise de l'échangeur de Solaize

Avant de finir, quelques remarques sur Robert SUBLET.

Figure haute en couleurs de Feyzin, Robert Sublet, qui passait beaucoup de temps dans la magnifique nature de Feyzin (il était chasseur, entre autres), a eu la présence d'esprit de prendre de précieuses photos du Feyzin qui allait disparaître : gravière, lônes, bords du Rhône, et bien d'autres. Certaines de ses photos ont paru dans les trois recueils de Georges Saunier. En outre, comme ce fut le premier (je crois) collectionneur de cartes postales anciennes sur Feyzin, certaines avaient été reproduites dans ces recueils. Lors des belles "causeries" de Georges Saunier (au Cercle, au cinéma Rex), Robert Sublet projetait et commentait ses superbes diapositives sur le Feyzin d'antan, pour illustrer les récits de Georges Saunier, et je me souviens que l'assistance s'extasiait devant ces photos. Je me souviens aussi que Robert avait négocié âprement auprès de mes parents une reproduction de la photo de mon grand-père ouvrant les portes du train arrivant en gare de Feyzin (photo de la bannière de ce blog). Je me souviens enfin que Robert avait été un des rares à manifester sa colère après l'explosion de la raffinerie, et avait rebaptisé la rue Thomas "rue Hiroshima"...

(numérisation d'après négatif)

(numérisation d'après négatif)

Il ne faut pas oublier les personnes comme Robert Sublet, et si par hasard sa famille lit ces lignes, j'en serais heureux ; et il ne faut pas que ses "trésors" (photos, diapositives, collection) soient dispersés, il serait juste et bon qu'ils reviennent au Patrimoine de Feyzin...

Le bac à traille au bord du Rhône (photo Robert Sublet)

Le bac à traille au bord du Rhône (photo Robert Sublet)

Merci à Madame Nicole Blein et à Dominique Bailly

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Feyzin, 1854

Publié le par Oxymore

Premier nouvel article depuis la reprise du blog...

Il s'agit d'un document que m'a envoyé Dominique Bailly, l'actuel principal historien feyzinois (selon moi). Je le retranscris ci-après, avec quelques cartes postales anciennes. Dominique a mis quelques annotations pour préciser, entre parenthèses.

Voyage de Lyon à Avignon par le chemin de fer et le Rhône par Théodore Ogier édité en 1854 par Bajat fils (Lyon)

Droits : domaine public

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L27-120

Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31032614z

 

DE SAINFONS (Rhône), Première station, 4 kilomètres 713 mètres jusqu’à Feyzin.

La gare, avec les quatre voies

La gare, avec les quatre voies

Vis-à-vis d’Yrigny et sur la rive gauche du Rhône, se trouve la deuxième station du chemin de fer :

  FEYZIN (Isère).

     Deuxième station. 5 kilomètres 136 mètres 35 centimètres Jusqu’à Sérézin, l242 habitants.

     L'église de Feyzin de construction moderne, est placée au somment d'un mamelon, n'ayant autour d'elle que la mairie et l'école communale, car les habitations sont disséminées sur le territoire, et forment plusieurs hameaux, deux desquels sont traversés par la route impériale de Paris à Antibes (ex-RN7); les autres qui se trouvent à l'ouest, bordent le chemin de fer.

L'ancienne "route impériale"

L'ancienne "route impériale"

Dans l'un de ces hameaux, on remarque, à mi coteau, une habitation bourgeoise, qui était ci-devant château, et dont les travaux de la voie ferrée ont détruit les dépendances, ainsi que les ruines de l'ancienne église.

(Vestiges du château des chaponay de Feyzin et de l’église qui se trouvait au pied de la colline de la Garenne)

Vestiges du Château des Comtes de Chaponnay (photo Robert Sublet in Feyzin au passé simple)

La colline de Beauregard (au premier plan, l'ancien cimetière) ; l'ancienne église se trouvait à gauche au pied de la colline.

La colline de Beauregard (au premier plan, l'ancien cimetière) ; l'ancienne église se trouvait à gauche au pied de la colline.

Non loin de là, on aperçoit un corps de bâtiment d'une assez vaste étendue, dans lequel il existe depuis longtemps un collège qui s'est acquis une certaine célébrité. (Vieux-collège ou Hurlevent)

En haut à droite, le Collège de Hurlevent

En haut à droite, le Collège de Hurlevent

Enfin près du Rhône, on voit une tourelle attenante à une habitation connue dans le pays sous le nom de château, et qui a appartenu à M. le comte de Chaponay. (Château de l’IIe)

Le Château de l'Ile, cour intérieure (photo de Robert Sublet)

Le Château de l'Ile, cour intérieure (photo de Robert Sublet)

On pense que c'est dans ce château que Joséphine de Beauharnais et sa fille, la reine Hortense, reçurent l'hospitalité, lorsqu'elles rentrèrent en France à leur retour des colonies, d'où les avait ramenées M. de Chaponay.

(En réalité elles ont été ramenées au château de Feyzin par l’un des fils de Madame de Brizon, née de Chaponay)

 

L'industrie qui était déjà représentée dans cette  commune par trois filatures de cocons, ayant chacune dix bassins (sériculture), et par des poteries et tuileries, s'est, depuis peu enrichie d'un nouvel établissement qui est désigné sous le nom de Société des Tuileries étrusques de France; il a, pour objet, la fabrication en terre cuite des tuiles dites étrusques, mosaïques, marbres, dalles incrustées de dessins, figures ou blasons à plusieurs couleurs, briques pleines ou creuses, et tuyaux de drainage de toute espèce.

Les poteries

Les poteries

     Dans cette usine se fabriquent, entre autres plusieurs espèces de tuiles, dont M. Gaillard est l'inventeur; la tuile à damier, la tuile abeille, la tuile mixte, etc., etc.

     Ces tuiles sont toutes de forme plate à rebords et à crochets elles se placent facilement sur toutes les toitures, quelle que soit leur pente; enfin elles s'emboitent si hermétiquement, qu'elles résistent aux plus violents orages. Néanmoins, malgré l'avantage que présentent ces nouvelles tuiles, sous le rapport de la beauté et de la solidité des toitures elles coûtent encore moins cher que les tuiles les plus communes.

     Dans la visite que nous avons faite de cet établissement, nous avons été agréablement surpris de son intelligente distribution. Une puissante machine à vapeur sert de moteur à toutes les opérations qui s'y font, depuis la prise des terres qui s'opère non loin de là et s'introduit par un petit chemin de fer au lieu dans lequel elle doit subir la manipulation, jusqu'au placement dans les casiers des divers objets fabriqués.

Fourneaux, manipulation, mécanique, etc., etc., portent, dans leur ensemble, le cachet de leur spirituelle application, et ne peuvent moins faire que de produire les perfectionnements que l'inventeur, M. Gaillard, se propose d'atteindre.

     L'exploitation de cette nouvelle tuilerie est connue  sous la raison sociale de : Gaillard, de Romanet-Lestrange et Cie. Bureaux de la société, rue Bourbon, 22, à Lyon.

 

Four à tuiles aux Razes (photo Robert Sublet, in Feyzin au passé simple n° 1)

     On remarque encore à Feyzin, non loin de la grande route, au nord du village, des ruines romaines consistant en canaux, voûtes, conduits de fer, et ce qu'il y a de plus extraordinaire, c'est qu'on rencontre dans la maçonnerie de ces ruines, de grandes dalles en terre cuite, portant toutes le nom de Clarion (CLARIANVMADA), que nous pensons être celui du fabricant ; de plus de magnifiques tuiles romaines, d'un poids considérable; nous en avons même vu qui pesaient 9 kilogrammes; et des restes de mosaïque en assez bon état.(Villa Romaine découverte en 1851 à la Sanglardière)

 

     Feyzin dépend de l'arrondissement de Vienne et du canton de Saint-Symphorien-d'Ozon.

 

L'église, sur le coteau

L'église, sur le coteau

Concernant le Château de l'Ile, nous y reviendrons bientôt. En effet, il me faut reprendre l'article qui lui était consacré dans ce blog, avec de nouvelles précisions. Ci-dessous en avant-première, la photo un peu floutée du château... 

Feyzin, 1854

 Encore merci à Dominique !   

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Dernier article du blog "Feyzin autrefois"

Publié le par Oxymore

Voici donc le dernier article de l'autre blog, qui sera dès lors supprimé. Seul restera ce blog, "Feyzin, passé simple", qui se poursuivra après ce dernier transfert.

12 octobre 2014

Suite artistes feyzinois

Dominique Bailly m'avait envoyé par mail les précisions suivantes (suite aux articles sur l'art à Feyzin) :

"Dans un ouvrage intitulé Annales dauphinoises (1902) , on trouve dans la liste des artistes dauphinois ayant exposé à Lyon :

Desgeorges de Feyzin dans la catégorie Dessins, etc... 
 
M. et Mme Lefebvre dans la catégorie arts décoratifs pour un panneau. Madame LEFEBVRE enseignait la broderie d'art.
Son fils Eugène exerçait la profession de relieur d'art. Il a aussi écrit des pièces de Guignol sous le pseudonyme d'Eugène Ponteau."
 
 
Il me joint les images suivantes, trouvées sur Internet :

 

et une oeuvre d'André Pourtales intitulée "Feysin la nuit" (1980)

 

... et aussi, en vente sur eBay en ce moment, des cartes de voeux dessinées (auteur Yves Ducourtioux) :

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"Sur la Route"

Publié le par Oxymore

"Sur la Route"

En octobre 2014, j'écrivais sur le blog "Feyzin autrefois" un article à propos d'une carte postale ancienne que je venais d'acquérir car manquant à ma collection personnelle. Je m'interrogeais sur la photo, me demandant d'où elle avait été prise. Je reconnaissais quand même cette "route" comme étant l'actuelle RN7 qui traverse l'Est de Feyzin (d'ailleurs on ne l'appelle plus "route nationale", à mon grand regret comme je l'avais écrit dans ce blog). Je demandais à mes lecteurs s'ils pouvaient éclairer ma lanterne. Et qui a répondu, presque aussitôt ? Dominique Bailly, bien sûr !

Et voici ce qu'il m'écrivait :

 

06 octobre 2014

Sur la route 

La photo est prise de la colline de la Garenne (ou le Plateau) ; à droite l'actuelle rue du Dauphiné et au-dessus, le quartier des Maures ; sur la route nationale, à gauche, la ferme Boulud et la ferme Luizet, et au-dessus, l'actuel quartier du Bandonnier. (les annotations en blanc sur la carte postale ci-dessous sont de Dominique)

Dominique en profite pour me communiquer deux liens du journal Le Progrès, un diaporama à l'occasion des 50 ans de la raffinerie de Feyzin, http://www.leprogres.fr/multimedia/2014/09/25/feyzin

et une interview du père de Dominique, Pierre Bailly, toujours sur la raffinerie, http://www.leprogres.fr/rhone/2014/09/27/feyzin-pierre-bailly-habite-depuis-toujours-a-l-ombre-de-la-raffinerie ; vous pouvez aussi voir dans mon blog "Feyzin, passé simple" des articles sur Pierre Bailly et son musée, le Mas des Razes, et des articles sur la raffinerie (construction, catastrophe du 4 janvier 1966...) : voir pour le Mas des Razes articles des 29 août , 5 et 10 septembre 2009 ; sur la catastrophe, article du 19 février 2009.

Grand merci à Dominique pour ces informations !

"Sur la Route"

Habitants de Feyzin, ou des communes voisines, ou personnes de passage à Feyzin, allez visiter l'écomusée de Pierre Bailly, "Le Mas des Razes" (rue Thomas), conçu par lui et Dominique, son fils. C'est une merveilleuse promenade dans le Feyzin d'avant. Et Pierre ne se tarira pas de vous conter mille et une anecdotes sur le vieux Feyzin... (voir dans ce blog article "Le Mas des Razes", références ci-dessus)

Le Mas des Razes / Pierre Bailly
Le Mas des Razes / Pierre Bailly

Le Mas des Razes / Pierre Bailly

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Hommage à GEORGES SAUNIER

Publié le par Oxymore

Article de septembre 2014 dans le blog Feyzin autrefois...
 
27 septembre 2014

Hommage à Georges SAUNIER

Ainsi donc un document circule à Feyzin pour demander à la Municipalité de rendre hommage à cet exceptionnel historien local qu'était Georges Saunier. Voici le document :

HOMMAGE A GEORGES SAUNIER

Nous demandons à la Municipalité de rendre hommage à Georges Saunier en 2015, pour le 20e anniversaire de sa disparition, sous une forme à déterminer : nom d’un bâtiment public, d’une rue, pose d’une plaque sur le lieu de sa naissance, etc.

Le 19 septembre 1995, Gorges Saunier nous quittait.

Tous les Feyzinois le connaissaient pour son amour de notre commune, où il naquit le 12 septembre 1912.

Chef du personnel aux usines Lumière, il s’engagea très tôt au service de son prochain, en qualité de syndicaliste, puis de Conseiller municipal, dans les années 60.

Il aimait conter l’histoire locale et transmettre son savoir. Il a animé des conférences, au Cercle Foyer, en 1949, au cinéma Rex, 1966-1968, à la salle Omnisports, 1973, puis au Centre Léonard de Vinci et à la Bibliothèque, avec le Comité de Jumelage et la Société d’Histoire. Il affectionnait par-dessus tout s’adresser aux enfants, et, dans les classes où il intervenait, il utilisait sa machine à remonter le temps pour capter son auditoire. Il a participé aux bulletins paroissiaux des années 40 et 50, à la revue régionale «  Evocations »,  et à divers bulletins municipaux.

On lui doit la série des «  Feyzin au passé simple » trois ouvrages de 1977 à 1990, puis une illustration dessinée « Feyzin autrefois » en 1992, avec la complicité artistique de son ami Jean Boachon. Humaniste et philosophe, il étonnait par sa simplicité, son esprit critique, et sa gentillesse.

 

Le titre de mon blog s'inspire de celui de ces ouvrages de Georges Saunier

 

Très attaché à sa commune, il rejetait l’esprit de clocher, dans ses dernières correspondances, il insistait « sur la nécessité du progrès pour tous et l’humanisation des temps à venir », reprenant à son compte « l’avenir est notre affaire ».

Il sera toujours parmi nous.

 

Dans mon blog précédent, "Feyzin, passé simple", j'ai souvent évoqué Georges Saunier, je l'ai cité, je lui ai emprunté même à quelque chose près le titre de mon blog, j'ai eu recours à ses travaux pour faire quelques articles.
Comment donc, une vingtaine d'années après sa mort, n'a-t-on pas songé à donner le nom de Georges Saunier à une rue, une école ou un édifice public à Feyzin? Il est temps de corriger cet oubli.

Si vous souhaitez vous associer à une telle demande, vous pouvez écrire à :

"Feyzin, Europe", Centre ressources, Mairie

ou par mail : feeurope@gmail.com

A ma connaissance, quatre ans après, il n'existe encore aucune voie (ou structure) à Feyzin baptisée du nom de Georges Saunier...

(web)

(web)

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Artistes et Feyzin

Publié le par Oxymore

Suite du transfert des articles du blog Feyzin autrefois...

06 mars 2014

Artistes et Feyzin

Nous avions déjà évoqué dans le blog précédent quelques artistes feyzinois, mais contemporains. Dominique Bailly, infatigable chercheur sur le passé de Feyzin, me fait part d'artistes de la fin du XIXème-début du XXème siècle. Ce sont des informations parcellaires, et je lance un appel à mes lecteurs pour éventuellement les compléter.


Marcel BERTHON (Lyon 1880, Feysin 1955), dont l'une des toiles est un portrait d'Antoine Lumière, se trouvant 25 rue du Premier Film à Lyon (8ème), qui serait décédé dans la commune de Feyzin.

Pour d'autres auteurs, Dominique Bailly a trouvé ces références sur Google Books dans un livre dans lequel on ne peut voir que quelques extraits :

- Salons et expositions de Lyon, catalogue des oeuvres exposées publié en 2007 par Dominique Dumas, Jacques Foucart et Gérard Bruyère : Desgeorges Joseph VITAL, né à Feyzin (Isère), qui a exposé des oeuvres dans les salons de Lyon (p.420) ; idem pour Marcel BERTHON, et une liste de quatre oeuvres figurant des paysages feyzinois du début du XXème siècle : A Feyzin (Rhône) 1912 (p.382), Soleil brumeux (lône à Feysin) aquarelle (p. 293), La lône (effet du matin Feyzin) aquarelle 1912 (p.293), Soir d'automne à Feyzin 1901 (p. 320). Qui a réalisé ces oeuvres et où en trouver des reproductions?

Desgeorges VITAL expose 10 rue Saint-Nizier à Lyon une oeuvre intitulée Bélisaire mendiant, d'après Gérard

 

Belisarius, de François-Pascal-Simon GERARD, 1795

 

L'oeuvre exposée par Vital était un camaïeu bleu sur porcelaine, peut-être un vase.

Dans ce salon, une autre artiste est aussi native de Feyzin, Francine STYLIANIDES (son nom de jeune fille n'est pas indiqué).

Dans un salon de 1944, André RUFFIN expose 10 rue Vaubecourt à Lyon une peinture intitulée L'étang de Feyzin. La Gravière?

ruffin

Quant à Desgeorges VITAL, céramiste, on trouve certaines de ses oeuvres sur les sites des antiquaires :

 

 

 

Merci à Dominique Bailly pour ces précieuses informations!

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Le patois de Feyzin

Publié le par Oxymore

Suite du transfert des articles de l'autre blog

25 janvier 2014

Le patois de Feyzin

Bien sûr, comme partout en France on parlait le patois régional à Feyzin jusqu'au XXe siècle, lorsque l'école et ensuite les médias firent régresser ces langues. Elles sont encore vivaces dans certaines régions de France (breton, basque...) et l'on parle le créole dans les départements d'outremer, au même titre que le français.

Dominique BAILLY m'a envoyé trois courtes histoires en patois. Voici ce qu'il m'écrit ;

(...) J'ai découvert dans la presse l’existence du français du Missouri, aussi connu sous le nom de "Paw Paw French". C'est un dialecte francophone qui était autrefois parlé dans l'État américain du Missouri depuis l'époque de la Nouvelle France. Vers 1980 des centaines de personnes le parlaient encore dans le village "d'old mines" contre seulement une douzaine de nos jours.
Encore un dialecte qui risque de s'éteindre faute de locuteurs, victime de l'image négative qu'il véhicule par rapport  à la langue dominante du pays, ici l'anglais.
 
 A Feyzin, il en a été de même pour le patois que parlait encore mon grand père décédé dans les années 80. Est-ce qu'il reste même encore des personnes capables de le parler ? En tout cas, il y a toujours des Feyzinois qui le comprennent.
 
Aussi, je vais t'envoyer deux ou trois histoires courtes que nous contait mon grand père, afin que tu en fasses profiter tes lecteurs du 21ème siècle, puisqu'il paraît qu'internet serait le dernier refuge pour les langues menacées d'extinction.
 
(...) Quant à l'orthographe et à la grammaire : pas de règles, puisque ce n'était pas une langue écrite et qu'elle n'est plus pratiquée! 
 
Et pis, comme disave mi grand pôre : "Nous, le paysans, son de gens instruits. De parlavons dueux lingues : lou Français et lou Patois!"
 

CAISSON

Y aye tôt plein de charcutiers diens lo tem, et Y aye l’histouèra de Caisson. Se môre êtié groussa et el alave ou marchi. Et el a prê le douleur en y alan. Et oul e venu au mondou diens lou caisson dou charaban.

Et oul est môrt sour un cayon ! Ou tuave on cayon diens una farme de la rua fine. A prê lou malèso ‘tié. El a tomba sus le cayon et t’éta feni !

Alôrs, l’ayon fa ceti ju de mots : Caisson,

Venu diens un caisson.

Parti sus un cayon !

 

Lou pôre GIRI

Mi, jhe va vou racontave una pitit histouèra dou pôre Giri. Y aye huit jures que sa fena el li dije rin. Y me racontave cha a mi lo pôre Giri passe qu’a ct’época qui on coublave ensem. Etia la guerra… Nos ayon prê tou los chivôs.

Alôrs ceta histouèra qui :

Ou me dis :  Mè dis don, c’est que d’oya bin qu’el me parle. Alôrs, ou se plante a la chambra et ou se met a tourniri diens la gorda roba. Y el qui campa vers la porta.

Et pis el li dis : « Quesque tu charche ? 

  • Ta lingue ! »

Y aye huit jures qu’el li parlave pas. Ta lingue qui li fa ! Oul étion brôvo ce pôre Giri. Oul aye on fils : lou Jean Marie.

 

Benoist COTURIER

Benoist Coturier de Solize étion ordonnance d’un capeténo.

Et lou capeténo l’aye engueula que oul alava promena son chivô pou que puisse monta sus ceti. Mè, au lua d’ala promena li chivô oul a baigna. Et pis lou capeténo montave dessus. Mè, c’est qui le chivô ou levave le cul et m’envoya lou capeténo diens le z’ortieux !

Alôrs lou capeténo : « Coturier, prends le mon cheval ! »

Li que d’aye una carne n’aya pas peu de resta e sin. Et ce chivô li sauvave la vie plein de fois passe qu’i se cabrave pendant los combats.

 

Voici en gros la traduction de CAISSON :
 
Sa mère allait au marché et elle a pris les douleurs puis accouché pendant le trajet.
Ainsi, il est venu au monde dans le caisson du charaban. 
Il est décédé alors qu'il tuait un cochon dans l'une des fermes de la rue Fine.
Il avait pris un malaise et était tombé raide mort sur le cochon.
 
Alors, on avait fait cette chansonnette: 
 
"Caisson,
Venu dans un caisson,
Parti sur un cochon."

Celle du Père GIRI :
 
Il y avait huit jours que ça femme ne lui parlait plus. Il m'avait dit ça, le père Giri parce qu'à ce moment-là on travaillait ensemble. C'était la guerre et tous les chevaux avaient été réquisitionnés. 
 
Alors, il m'avait raconté cette histoire:
 
"Mais dis donc, c'est qu'il faudra bien qu'elle me parle!"
 Alors, il s'est planté dans la chambre et s'est mis à tout retourner dans l'armoire.
Et sa femme qui se tient vers la porte finit par lui dire :
"Qu'est-ce que tu cherches?"
"Ce que je cherche? Ta langue!" qu'il lui répond.
 
 
Et de Couturier de Solaize:
 
Couturier était l'ordonnance d'un capitaine qui l'avait engueulé, pour qu'il aille promener son cheval afin qu'il puisse le monter. Mais au lieu d'aller promener le cheval pour le fatiguer, il est allé le baigner. Et quand le capitaine est monté dessus, le cheval a levé le cul et l'a envoyé dans les orties. Alors celui-ci s'est écrié " Couturier! prends mon cheval!"
Et lui s'est dit "Moi qui ai une carne, ça ne me fait pas peur de le garder comme monture."
 
Grand merci à Dominique pour ce document!
Le patois de Feyzin
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Les voeux en patois !

Publié le par Oxymore

Toujours dans l'autre blog, pour fêter l'arrivée de l'année 2014, j'avais publié ce texte (par ailleurs transmis par Jean-Claude et Christiane, de Ternay, que je remercie encore). Avec le petit "hic" que j'évoque à la fin de cet article...
 
3 janvier 2014

Bonne année... en lyonnais

Pour ceux qui parlent le Lyonnais...

 Vœux en patois de Lyon

 Belins, Belines,

 On vous souhaite du bonheur à regonfle pour l’an que vint.

 Nous espérons qu’après tous ces charivaries vous ne vous êtes pas fiolés et que vos menillons n’ont pas trop souffert.

 Rien ne doit se petafiner, alors faites retinton et laissez tout à l’abade pour courater le tantôt, sans décaniller trop loin, et ensuite faites un gros nono.

 Laissez le monde maroner, se marcourir, faire la bobe, se faire flique, et soyez canants.

 Nous vous faisons peter la miaille.

 Adieu les gones, à la revoyure.

 Amitieusement

 

Avec tous mes meilleurs Voeux et ceux de la Mère Cottivet :

Vous savez la copine de Guignol qui habitait au 99, « cent moins n’un » de la Montée de la Grande Côte, et qui disait : "En descendant montez donc, vous verrez le petit comme il est grand"

"Chenuses Fenottes et Bons Gones,

 Ouh là là, déjà un an de passé depuis l’année dernière !

 Tout par un coup, on réalise qu’on a pris un an de plus !

 On est si tellement embringué dans un tourbillon politico-merdiatique et dans une révolution informatico-technologique qui nous bourre le coqueluchon et nous petafine l’esprit, que s’est rien d’y croire. Pensez voir !

Vous avez encore les quinquets toute enrluminée par les luminions du 8 décembre (pour les ceusses bien sûr qui sont de Lyon).

 Mais mâtenant y faut s’en retourner sur terre dans notre monde tout désampillé.

 La France, du depuis 2012, roule à gauche ce qui crée si tant de carambouilllages à droite que le peuple, il est tout détrancané et ne sait plus bien où y va :

 la Duflot qui réquisitionne le clergé,

 le Montebourdes qui fait fuir les étrangers qui veulent nous donner leurs escalins,

 

l’Ayrault qui fait débagager les moyennés et les jeunes à l’estranger.

 Y aura à cha peu plus que les bourdins en France.

le Cazeneuve qui remplit le tonneau des Danaïdes de l’Etat avec des impôts qui ne  décessent d’augmenter (c’est fou comme ces grands gognants se triturent le cotivet pour décaisser les derniers picaillons à ceux qui ont encore un peu de quoi),

 le Fillon et le Copé qui se marpaillent comme des chiffonniers en emboconnant tout le monde…..

 Et nos gamins….. ça fait regret de les voir pitrogner leur aïpad ou leur aïfone quand y  sont pas dans le cloud !

Je ne vous causerai pas de la montée du bio qui va faire défunter nos mâchons. 

Exceteri excétera…

J’arrête là pour ne pas vous tourner les sanques car 2014 pointe son nez.

 Comme donc on est encore sur terre le 31, tachez moyen de prendre le parti d’en rire à gorge  d’employé sans vous déponteler la ganache et de profiter de la vie à pleines dents.

 Comme de bien s’accorde, pour éviter d’avoir la vasivite, d’avoir votre embuni tout trifouillé, votre  estome tout bouligué et les boyes qui remontent au gosier pendant les fêtes, je vous conseille de faire une cure d’huile de ricin avant le réveillon que je vous souhaite festif.

Je vous souhaite un cuchon de bons vœux pour 2014 :

 plein de bonheur avec des pécuniaux à regonfle.

 Restez tati et gardez vos formes. Prenez les choses en bonne part et sans barguiner pour trabouler cette nouvelle année dans de bonnes dispositions.

Je vous fais peter la miaille et à la revoyure mes belins."

 

 
Alors voilà. Un lecteur du blog, prénommé Nicolas, écrit le 3 janvier 2018 ce commentaire :
"Ce n'est pas du Lyonnais, c'est du Dauphinois. Vous ne manquez pas d'air les planards de nous piquer nos expressions."
 
C'est bien du Lyonnais, et, peu ou prou, du Dauphinois. La proximité des deux provinces explique sans doute les diverses assimilations. Loin de nous l'idée de "piquer " des expressions, il faut accepter le mélange des mots qui a fait la richesse de notre langue française, il suffit de lire n'importe quel ouvrage d'étymologie française. Sans rancune, Nicolas !
Les voeux en patois !
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L'usine Lumière à Feyzin

Publié le par Oxymore

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08 décembre 2013

L'usine Lumière à Feyzin

 

(carte postale ancienne)

 

L'usine Lumière était implantée dans le quartier du Rhône jusqu'à la fin des années 1950. On y fabriquait le "film" vers 1930 et après la guerre de 1939-45. Les ouvriers, pour un certain nombre, bénéficiaient d'un logement dans ce qu'on appelait la "Cité Lumière". Toute une vie s'organisait dans ce quartier. Cela a été (bien) relaté dans le film "Mémoires de la Cité Lumière de Feyzin", signé Jean-Jacques Tardy en 2008 (film réalisé par les élèves du lycée Lumière à Lyon) ; on y voit les interviews de quelques Feyzinois anciens habitants de la Cité, parler du travail à l'usine, des syndicats, des inondations, de la guerre, de la catastrophe de Feyzin, de la vie quotidienne et des loisirs dans le quartier de l'île de la Chèvre...

Voici quelques photos de l'usine provenant de la même collection que celles publiées précédemment (sauf les deux dernières et la carte postale d'introduction à cet article)

 

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Vers le bac à traille

 

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La gravière, toute proche

 

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La gravière, toute calme en semaine (l'été, le week end, elle s'animait follement, notamment lors des joutes! (voir articles consacrés à ce sujet dans ce blog) -  Photo : Combier)

 

(Photo Delcampe)

 

La Médiathèque de Feyzin possède un exemplaire du film dont nous avons parlé. Une projection publique a eu lieu en février 2013.

Photos fournies par C.L. - Droits réservés

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