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Poèmes

Publié le par Oxymore

 Dominique Bailly m'a envoyé ces poèmes sur Feyzin :

Poème extrait de « Galerie », par Antoine Chaine en 1853 :

 X : A L’EGLISE DE FEYSIN.

 

Eglise charmante

Qui sous un ciel pur

Dresse dans l’azur

Ta flèche élégante (*)

 

Qui de ta hauteur,

Vision divine !

Sur le spectateur

En plein air domine ;

 

Et donc tout autour

Un frais paysage,

D’un riant séjour

Présente l’image ;

 

Et qu’enfin je vois,

Sur un fond d’azur à splendeur humide,

Sculpter dans le vide

Sa petite croix.

 

Oh, dans ta lumière

Mon cœur s’est bercé !

En vague prière

Il s’est élancé !

 

Là-bas, de ce vallon, l’habitant du village

T’adresse-t-il ses vœux ?

A tendre vers le ciel ton aspect encourage,

Il devrait être heureux.

 

Heureux dans cet asile,

Ce paisible oasis en ce monde désert,

Qui semble dire à l’œil lorsqu’il l’a découvert :

Ici le bonheur est facile.

 

De la cloche éclatante

Quand le doux timbre annonce une fête de Dieu,

Qu’il serait beau de voir s’avancer vers ce lieu

Une foule fervente !

 

Ah puisse bercée

Par ton souvenir,

Souvent ma pensée

Vers toi revenir !

  

(*) Détruite par la foudre en 1897

  

 (ci-dessous un dessin de Jean Boachon, d'après une photo ancienne - il doit exister deux ou trois cartes postales très anciennes représentant l'ancien clocher de l'église avant l'incendie - le clocher avait alors la forme d'une flèche)

 

 La photo la plus connue du clocher en pointe

 

Autre Poème tiré de « La muse gauloise », recueil de poésies, volume 28 ; publié en 1882.

 

 Un point de vue

 

 O nature que ta beauté

Est douce, riante, admirable.

Tu n’as aucune vanité

Mais en toi tout est enviable.

 

Oui, car quiconque a remarqué

Tous ces beaux méandres du Rhône

A coup sûr n’aura pas manqué

D’admirer les bords de la Saône.

 

Et de ce point, qui n’a pas vu

Du Dauphiné la vaste plaine

Et de Feyzin le fort perdu

Dans une belle et grande chaîne ?

 

Mais que le temps soit calme et beau

Je tiens au bout de ma lorgnette

Des Chartreux l’immense plateau

Et des hautes Alpes la crête.

 

Maintenant savez-vous d’où part

Ce gigantesque point de vue ?

C’est de Sainte-Foy (d’un rempart)

Près Lyon, ville bien connue.

 

V. M. Rousset

Ste-Foy-lès-Lyon

 

Dominique m'a envoyé aussi ces deux photos de pèlerinage de Feyzinois et de Solaizards à Lourdes en 1950. Il s'agit d'une seule photo panoramique coupée en deux pour le scan. Certains lecteurs y retrouveront peut-être des membres de leur famille... (merci à Dominique pour ces envois)

 

 

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