Pendant les travaux, le blog continue

Publié le par Oxymore


Oui, pendant les travaux, les travaux de recherches bien sûr. Il y a encore beaucoup à raconter sur le Feyzin d’autrefois. Mais faisons une petite pause.


Concernant le Feyzin d’autrefois, la référence feyzinoise est bien sûr Georges SAUNIER, dont je ne cesserai d’admirer et de vanter les travaux et les réalisations. Autant sur l’histoire de Feyzin que sur l’histoire locale, en passant aussi par la linguistique. Georges écrivait… et racontait oralement, avec son grand art et en même temps sa grande modestie. Qui, ayant assisté à la conférence de Georges Saunier au cinéma Rex, aurait oublié le récit en patois qu’il avait fait (voir « Feyzin au passé simple » 1977, chapitre III, pp 27 et 28) ?

Mais le passé de Feyzin, qui cela peut-il intéresser ? Feyzin, grande commune du Grand Lyon, est en plein devenir. Les projets fusent. Les réalisations et réhabilitations se succèdent. La raffinerie, qui ne devait durer qu’une vingtaine d’années, a déjà 44 ans de fonctionnement. Je me suis posé la question, en commençant ce blog. Peut-être que ça fait Internet-Nostalgie ou « Notre Temps » [i]… Peut-être aussi qu’arrivé bientôt à la soixantaine, j’ai envie de raconter ma vie (ou une partie) à travers un blog. Mais… Je pense pourtant que nous sommes ce que l’Histoire nous a faits. Il faut connaître le passé pour bien aborder l’avenir. Pour avancer, il ne faut pas refaire les erreurs du passé. Il faut savoir. Tout savoir. Et même si chacun raconte le passé à sa façon, même si le souvenir déforme un peu la réalité, il en reste toujours quelque chose. Avec ce blog, profitons de l’interactivité d’Internet pour le faire évoluer. Fin de la pause.

  « Une chose dont on ne parle pas n’a jamais existé »  (Oscar   Wilde)        
Revenons à nos travaux. Il y a, disais-je, beaucoup à dire encore sur le Feyzin d’autrefois. Mais cela demande du temps, et parfois, le temps manque. Je contacte des gens, je recherche, je trouve des documents mais les autorisations de publication tardent à venir. Marie-Paule, ma fidèle lectrice qui s’est prise au jeu, travaille de son côté (je ne dirai pas sur quoi pour entretenir le suspense). Pour rendre le blog attractif, il faudrait des vidéos, et cela demande encore une fois du travail et du temps. Merci à mes lecteurs, actuels et à venir, d’être patients !

 

[i]  Ceci dit sans ironie aucune, car ce magazine était destiné aux seniors et me paraissait bien fait

 

Quelques images, pour conclure (pour l’instant) sur le quartier des Razes.
 

 

Une carte postale ancienne publiée dans la rubrique feyzinoise du Progrès ; pas d'électricité, des platanes le long de la rue des Razes, l'hôtel Perret à gauche ; au fond, la colline de Feyzin-le-Haut


Les gones des Razes !
 

Dans la rue de l'ancienne Mairie (rue Hector-Berlioz), avec Michèle B., la grande "soeur" de nos jeux ; sur cette photo de 1957, se trouve à droite le terrain de boules jouxtant la ferme Curty

Je suis entouré de Dédé, Maryse et Gégé, il y a aussi ma frangine (la plus grande) : les kids des Razes en 1957 !

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O
J'ajoute encore un commentaire : j'ai oublié le s à prénom (les prénoms) ; et Nicole est ma soeur, sur la photo la plus grande fille :-)
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O
Dédé, Gégé étaient frères et Maryse leur soeur ; j'ai oublié les prénom des autres, et ma frangine est ici Nicole. Merci Marie-Paule !
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M
Est-ce que Dédé et Gégé seraient frères? Non seulement, ils se ressemblent mais ils ont la même pose.<br /> Quant à ta frangine, c'est Nicole (la plus grande fille) et non Arlette (ta plus grande soeur) ?<br /> Bonnes vacances !
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